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Commune de Bélaye  1 Place du Mercadiel 46140 Bélaye

Mairie de Bélaye
 

NOUS ÉCRIRE

Bélaye, village médiéval

Contre-sceau et sceau des consuls de Bélaye, vers le 13e s.

 

Dès le 13e siècle, Bélaye apparaît comme l’une des principales cités du Quercy. Vingt paroisses des environs dépendaient de l’archiprêtré de Bélaye. Place stratégique, la ville fut le théâtre de nombreux combats entre Anglais et Français durant la Guerre de Cent Ans (14e siècle). Châteaux et églises furent saccagés et pillés au 16e siècle, au cours de l’occupation de la ville par les Protestants lors des Guerres de Religion.

 

Depuis la Révolution française, Bélaye, d’abord chef-lieu de canton, a connu un lent déclin, accentué à la fin du 19e siècle par la crise du phylloxera, puis au début du 20e siècle par la terrible saignée que fut la Première Guerre Mondiale.

 

Visite guidée du village

1.    Place du Mercadiel.

2.    Mairie, salle des fêtes.

3.    Ancien couvent : buvette et renseignements en été.
4.    Table d’orientation
5.    Vestiges du château de l’évêque (mur avec meurtrières), 13e siècle.

6.    Ancienne maison Boutet (donjon médiéval).
7.    Maison Raynaly (13e  siècle) : fenêtres à colonnettes avec figurines ; 
8.    Ruines du château du co-seigneur (13e siècle.).
9.    Ancien presbytère : fenêtres à meneaux. 
10.    Sous le passage, l’une des portes accédait à la plus ancienne église de Bélaye,  Sainte-Catherine (13e siècle.), qui s’est effondrée au début du 19e siècle.

 

 

11.    Emplacement de l’église Saint-Aignan (14e siècle.), dont il ne subsiste qu’une crypte, transformée en cave.


12.    Église Grande, ou Eglise de l’Hôpital (14e siècle.), style gothique. Restaurations au 18e siècle (modification de la porte d’entrée, exhaussement du pavé dans un style néo-roman). A l’intérieur, dans le chœur, le retable en noyer a été placé en 1858. Il s’agit d’un retable baroque, ramené d’Espagne par le maréchal Bessières, duc d’Istrie qui le destinait à l’origine pour l’église de Prayssac. Celle-ci étant trop petite pour le recevoir, il fut finalement installé dans l’église de Bélaye.


13.    Ruines de la ligne de remparts qui fermait la place à l’ouest.

La légende de Bélaye

Vers 1340, Bélaye se trouva assiégée par trois seigneurs de notre contrée favorables au parti du roi d’Angleterre Edouard III, qui venait de se proclamer roi de France : Raymond de Durfort, seigneur de Fenouillet et de Lacapelle, Bernard Bonafous, baron de Pestillac et Philippe Dejean, seigneur des Junies. La ville résista vaillamment à leurs assauts, à l’abri de ses fortifications. La légende veut que ce fut la trahison d’un de ses habitants qui permit aux « anglais » de conquérir la place-forte : un marchand ambulant, Catinas, indiqua à l’ennemi une porte mal gardée et Bélaye tomba par surprise. En 1348, après de longues négociations avec l’évêque de Cahors, seigneur de la ville, Durfort consentit  à restituer Bélaye contre 3000 écus d’or.


Une fois délivrés de leurs occupants, les bélaycois se vengèrent du traître Catinas : il l’enfermèrent dans un tonneau hérissé de piques et le précipitèrent du haut de la Cévenne…